Baisse de la production céréalière: 1.061.450 tonnes en 2009 contre 1.045.865 tonnes en 2010

La production céréalière a baissé de 15.585 tonnes entre 2009 et 2010, passant de 1.061.450 tonnes et 1.045.865 tonnes, selon les récentes statistiques du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche dont l’Agence Savoir News a obtenu copie.

La production de maïs est passée de 677.800 tonnes en 2009 à 638.129 tonnes en 2010. Il en est de même pour le riz dont la production est passée de 121.300 tonnes en 2009 à 110.109 en 2010.

Selon des experts du ministère de l’agriculture, ces baisses enregistrées au niveau du maïs et du riz sont liées à l’inondation de certaines parcelles dans les régions Maritime et des Plateaux.

Par contre, la production des légumineuses a enregistré une légère hausse par rapport en 2009: 5,4%. Même constat pour les tubercules avec un taux d’accroissement de 1,25% par rapport à 2009.

La production est estimée à 1.644.154 tonnes dont 710.481 tonnes pour l’igname et 908.755 pour le manioc.

S’agissant des produits de rente, le coton-graine a enregistré une bonne performance. La production est évaluée à 46.800 tonnes, soit une marge de 6.800 tonnes par rapport aux prévisions.

En ce qui concerne le café et le cacao, les prévisions ont été atteintes. Le Togo a produit en 2010, 12.000 tonnes de café et 14.200 de cacao, alors que les experts avaient tablé sur 11.300 tonnes de café et 13.600 tonnes de cacao.

D’une manière générale, le taux de croissance du secteur agricole a enregistré entre 2009 et 2010, une contre-performance. Il est passé de 8,3% en 2009 à 2,4% en 2010. Les spécialistes avaient misé sur un taux de croissance du secteur agricole de 5,2%. en 2010.

« Cette contre-performance est liée aux conditions pluviométriques pour les cultures vivrières qui contribuent pour une grande part à la formation du Produit Intérieur Brut (PIB) agricole. Ces cultures vivrières ne réalisent qu’une croissance de 0,4% en 2010 contre 11?6% en 2009 », a expliqué un responsable du ministère de l’agriculture.

Rappelons qu’en 2010, le gouvernement a alloué 10,12% du budget national à l’agriculture contre 3,5% en 2009, histoire d’obtenir de meilleurs rendements. A travers ce geste, le gouvernement a bien respecté les engagements de Maputo qui imposent aux Etats d’allouer au moins 10% du budget national à l’agriculture.

Edem Etonam EKUE

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