L’Hebdomadaire « L’Indépendant Express » est assigné en justice par la Société Elisée Cotrane, suite à son article publié dans sa parution du 16 août dernier, faisant état d’une quantité de riz « toxique » déchargé au port de Lomé, a appris mardi, l’Agence Savoir News auprès dudit journal.
L’article incriminé, était intitulé « Julie Béguédou va porter atteinte à la sureté des consommateurs : Danger de mort : 190.000 sacs de riz toxique vont être déversés sur le marché ». Mme Julie Béguédou est la directrice de la Société Elisée Cotrane.
Le directeur de publication de « L’Indépendant Express » Carlos Komlanvi Kétohou est appelé à comparaître mercredi devant le tribunal de première instance de Lomé, selon la « citation directe » qui lui a été adressée.
« Nous sommes dans un Etat de droit et lorsqu’un citoyen se sent concerné dans une affaire (…), il se confie aux instances judiciaires. C’est le cas de Mme Julie Béguédou qui nous assigne en justice. Nous trouvons cela normal. Nous serons au tribunal de première instance de Lomé demain. Ce n’est pas le moment de dévoiler les éléments de preuves que nous avons, mais nous continuons de rassurer la population que le riz en question est toxique. Cette toxicité a été corroborée par un certain nombre de choses (…) », a déclaré M.Kétohou ce mardi sur la radio privée Victoire Fm.
Selon Kwesi Séléagodji Ahoomey-Zunu, le ministre du commerce et de la promotion du secteur privée dans un communiqué rendu public jeudi dernier, ces informations « sont totalement fausses et reposent sans doute sur des interprétations fantaisistes émanant de personnes non qualifiées ».
Le ministre se dit « profondément indigné par la campagne de désinformation lancée, on ne sait à quelles fins, dans un domaine qui touche à la santé et à la vie ».
La patronne de la société Elysée Cotrane était également montée au créneau mercredi dernier lors d’une conférence de presse, affirmant que son stock de riz est d’une « meilleure qualité, car naturellement parfumé ».
« Je n’ai aucun intérêt à vouloir commercialiser un produit impropre à la consommation, et si c’était le cas, les services de contrôle n’auraient jamais autorisé le déchargement de la marchandise sur notre port » avait-elle souligné.
Affaire à suivre…
Hame Inès GNAROU / Stagiaire
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