L’alliance Nationale pour le Changement (ANC, opposition) est prête à aller à une table de discussions, « mais à conditions que tous les contours des discussions soient définis », a déclaré mardi à l’Agence Savoir News, Eric Dupuy, secrétaire à la communication de ce parti politique.
Dans un communiqué du conseil des ministres tenu vendredi dernier, le gouvernement a réaffirmé sa volonté de « maintenir le dialogue avec l’ensemble des acteurs politiques et sociaux ».
« Une initiative du gouvernement sur instruction du chef de l’Etat sera prise dans les prochains jours dans le souci de renouer le dialogue dans le cadre d’un CPDC rénové et disposant de moyens matériels et financiers conséquents en vue de poursuivre les discussions sur tous les sujets qui restent à examiner », soulignait le communiqué.
« Nous sommes prêts à discuter, mais à conditions que tous les contours des discussions soient bien définis », a affirmé M.Dupuy.
Selon lui, l’ANC « n’a jamais refusé de dialoguer. Il faut que des actes clairs soient posés allant dans le sens du dialogue constructif ».
« Nous demandons seulement que tous les contours des discussions soient définis : Avec qui discuter ? L’ordre du jour ? Quels sont les objectifs ? La durée des débats ? etc… « .
« Nous sommes là et nous attendons. Car ce n’est pas la première fois que Faure Gnassingbé nous fait des sorties analogues. Je pense que le pouvoir en place subit des pressions de la communauté internationale », a précisé M.Dupuy.
Présidée par Jean Pierre Fabre, l’ANC a été créée le 10 octobre dernier par d’anciens responsables de l’Union des Forces de Changement (UFC, principale formation politique de l’opposition) de Gilchrist Olympio, suite à une grave crise qui a secoué ce parti.
Lambert ATISSO
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