Trois militaires, dont le général Nouhou Thiam ont été arrêtés mardi par un groupe d’hommes armés conduits par Claude Pivi, ministre chargé de la sécurité présidentielle, a rapporté l’agence Xinhua, citant une source proche de l’Etat-major de la Gendarmerie Nationale.
Ces militaires arrêtés et soupçonnés de commanditer l’attaque du domicile du président de la République sont le général Nouhou Thima, Alpha Oumar Barry alis AOB, Ousmane Keita alias OK.
De même, d’autres militaires en fuite sont cités dans l’affaire, comme De Gaule, le colonel Tidaine Camara, Saa Alphone Touré et autres sont sérieusement recherchés dans la ville de Conakry. Tous ces militaires soupçonnés sont des proches directs du général Sékouba Konaté, le président qui a dirigé la transition guinéenne et qui est l’actuel coordinateur de la Force africaine en attente (FAA) avec siège à Addis-Abeba (Ethiopie), affirmé une source bien informée.
Selon des sources concordantes, le général Thiam et certains de ces compagnes auraient été conduits au bureau des investigations judiciaires du Peloton mobile n°3 (PM 3) de la gendarmerie nationale à Matam, alors que d’autres militaires seraient eux détenus dans le camp Samory Touré, siège du ministère de la Défense nationale.
L’armée guinéenne a de son côté, renouvelé son soutien au président Alpha Condé après cette attaque.
« L’armée renouvelle sa fidélité, sa loyauté et son soutien indéfectible au vaillant peuple de Guinée, au président de la République et son gouvernement », a assuré le chef d’état-major général, le général Kéléfa Diallo dans une déclaration diffusée sur les antennes des médias d’Etat guinéens.
« L’armée fidèle à sa vocation républicaine réaffirme son attachement aux idéaux de paix et démocratie et affiche sa ferme volonté de combattre toute forme de déstabilisation de notre pays », a-t-il ajouté.
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