La douane togolaise a enregistré ces dernières de belles prestations, en témoignent les récentes statistiques dont l’Agence Savoir News a obtenu copie.
Selon les chiffres, les recettes douanières sont passées de 79,805 milliards en 2005 à 133,211 milliards de F.CFA en 2010.
En 2006, la douane togolaise a encaissé 92,068 milliards de F.CFA et 105,844 milliards de F.CFA en 2007. En 2008 et 2009, les recettes sont estimées à 120,009 milliards de F.CFA et 123,349 milliards de F.CFA.
Pour l’année écoulée, les recettes douanières ont atteint 133,211 milliards de F.CFA.
Pour le premier semestre de cette année (de janvier à juin), les recettes douanières sont chiffrées à 74, 654 milliards de F.CFA contre 64,246 milliards F.CFA pour la même période en 2010. Pour la même période en 2009, la douane togolaise a engrangé 59,526 milliards de F.CFA.
Le Port autonome de Lomé fait environ 70% des recettes contre environ 20% pour la raffinerie et 4% pour le l’aéroport
Des chiffres qui montrent la bonne forme de la douane togolaise depuis 2006. Le même constat a été d’ailleurs fait par les opérateurs économiques ouest-africains lors d’un séminaire tenu à Cotonou.
Certains journaux parus ces derniers jours au Bénin ont également relevé des efforts déployés par la douane. Selon le journal L’Autre Fraternité, l’administration douanière togolaise « fait des efforts énormes pour faciliter la tâche aux opérateurs économiques de la sous-région en général et ceux du Togo en particulier. En plus de cela, une bonne gouvernance s’opère dans la gestion des recettes de cette institution qui participe à un fort taux au budget national ».
« Il se dégage que les douanes togolaises ne cessent de faire jour après jour, des prouesses dont personne aujourd’hui n’est indifférent. Ce qui justifie les félicitations adressées par les hommes d’affaires africains à cette institution et à son premier responsable Marc Abli-Bidamon », souligne le journal.
Pour L’Autre Fraternité, les opérateurs économiques apprécient le fait que ces résultats ne sont pas réalisés au détriment des partenaires économiques qu’ils sont.
Selon des sources proches de l’administration douanière togolaise, les performances enregistrées ces dernières années sont le fruit des nouvelles réformes opérées au sein de l’institution.
A travers ces réformes, le système informatique a atteint tous les services centraux et extérieurs, des formations sont organisées à l’intention des agents et la lutte contre la fraude commerciale, le trafic illicite des stupéfiants, la criminalité a été renforcée.
Les conditions de travail agents ont été améliorées et la coopération bilatérale et internationale a été redynamisée.
Le Togo, à l’instar des Etats africains anciennes colonies françaises, a pris après l’indépendance, d’importants actes qui organise l’administration des douanes et définissent ses missions. Les cadres et agents de l’administration douanière sont soumis aux textes administratifs et réglementaires de la fonction publique.
Depuis 1961, un décret fixe le statut particulier du corps des fonctionnaires des douanes.
Une loi adoptée en 1996, a également institué le code des douanes qui a servi d’outil de travail aux fonctionnaires des douanes.
Rappelons que l’administration douanière a pour missions notamment de veiller à l’application des lois et règlements en matière douanière, en particulier et en matière économique, en général, sur toute l’étendue du territoire douanier national et d’assurer la perception des droits et taxes de douane ainsi que de toutes impositions exigibles à l’importation et à l’exportation.
Elle a également pour objectifs de procéder aux enquêtes en matière douanière et des changes en vue de lutter contre la fraude, de participer avec les services compétents à l’élaboration des statistiques du commerce extérieur et de collaborer avec les administrations compétentes à la surveillance des frontières nationales et à la sauvegarde de l’intégrité territoriale.
Junior AUREL
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