La représentante de France Volontaire au Togo, Mme Djénéba Traoré a présidé mardi à l’Institut français de Lomé, une cérémonie de remise de diplôme à 20 jeunes, formés en développement local, en présence des responsables d’ONG internationales, des membres de la société civile et des journalistes, a constaté Savoir News.
Le programme « chantiers jeunes et développement local » est un programme destiné aux jeunes volontaires togolais pour le développement local. Ce projet vise à renforcer les capacités des associations togolaises en termes d’accueil et d’encadrement de jeunes étrangers, mais aussi à dynamiser les initiatives de développement local.
Selon Mme Djénaba Traoré, le programme a été conçu à l’initiative du Service de coopération culturelle de l’Ambassade de France au Togo et mis en œuvre depuis avril 2009 en partenariat avec l’Institut de recherche de formation pour le développement local (IRFODEL) pour les aspects de formation et de France Volontaires.
« C’est dans ce cadre qu’au mois de juin 2011 – du 6 au 10 – au centre Christ Rédempteur, siège d’IRFODEL, une session de formation intitulée +financement et capitalisation des actions de développement+ a été organisée en faveur de 50 jeunes d’associations de Lomé, Kpalimé, Notsé et de Kara. Ces jeunes ont appris sur le développement local et ce parchemin va leur permettre d’évoluer et de faire jaillir ce qu’ils ont eu ou de faire bénéficier à leur société ce qu’ils ont appris en développement », a-t-elle soutenu.
Elle a enfin expliqué que les activités de l’espace volontariats ont été l’occasion pour les jeunes de débattre sur les séjours de solidarité internationale, de sensibiliser sur les modes de coopération décentralisée existants au Togo, de présenter l’évolution du paysage des acteurs de la coopération décentralisée et de définir leurs rôles respectifs.
Pour Anne Sophie Ramard, chargée du suivi des associations, la formation des jeunes Togolais est un plus pour le pays, car ces jeunes ont de la matière pour participer activement au développement de leur communauté.
« Les collectivités territoriales peuvent se mettre en relation par l’intermédiaire d’une convention légale dans l’intérêt mutuel tout en prenant compte de nouveaux enjeux de développement tant au sud qu’au nord », a-t-elle indiqué.
La collaboration avec les volontaires du Togo, selon Guillaume Allard, volontaire de solidarité internationale, est une expérience assez difficile mais très enrichissante, car le dévouement et le sérieux ont permis d’abattre une grande quantité de travail et d’atteindre les résultats escomptés.
« Cette collaboration entre volontaires a été des plus fructueuses sur le plan personnel autant que du point de vue professionnel. De nombreux échanges personnels nous ont permis de découvrir et de partager les réalités de nos cultures respectives. Les difficultés dont il est question sont liées au contexte de la mission », a-t-il expliqué.
Ayédji Kodjo, bénéficiaire de la formation, pense que c’est une opportunité pour lui de bénéficier de cette formation en développement local, car cela va booster sa carrière d’agent de développement.
« Cette formation m’a permis d’échanger avec les autres jeunes sur ce qu’est le développement local et je pense que cela va aussi aider ma communauté et pourquoi pas les jeunes », s’est-il réjoui.
Nicolas KOFFIGAN
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