Wildaf-Togo et ses partenaires échangent et ce jusqu’au 25 Juin prochain dans la capitale togolaise, en vue de l’évaluation interne du projet « utiliser la loi comme un outil pour l’autonomisation des femmes rurales dans 5 pays d’Afrique de l’Ouest », a constaté Savoir News.
Avec ce projet, des para-juristes ont été formés sont appelés à sensibiliser des femmes rurales.
La rencontre ouverte ce jeudi, regroupe une trentaine de personnes venues du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’ivoire, du Ghana et du Togo.
C’est Mme Henriette Amédjogbé, ministre de la promotion de la femme qui a présidé à la cérémonie d’ouverture.
Le ministère de l’agriculture et de la pêche a été représenté à l’ouverture par son attaché de cabinet, Elias Adodo Aboflan.
« Malgré leurs activités champêtres très prenantes et pénibles, les parajuristes agricultrices ont sensibilisé les Hommes et ont touché à ce jour un nombre important d’hommes, de femmes, de vieux et de jeunes: plus de 130.000 personnes ont été touchées », reconnaît Mme Adjamagbo Jonhson.
Les parajuristes agricultrices ont su convaincre des hommes et des femmes à s’engager au sein de comités communautaires de lutte contre les violences faites aux femmes et de défense des droits des femmes: 122 communautés existent et fonctionnent dans les villages couverts par le projet.
Mis en œuvre il y a deux ans et demi, le projet a pour objectif de permettre aux femmes rurales agricultrices, membres des coordinations d’organisations paysannes et des milieux ruraux des pays bénéficiaires, de connaître leurs droits, de les revendiquer afin de jouir au même titre que les hommes dans leur vie familiale, communautaire et professionnelle, et de les faire appliquer au profit des femmes de leurs milieux respectifs.
Il est réalisé en partenariat avec le Réseau des Organisations paysannes et producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA) avec l’appui financier du ministère Néerlandais des affaires Etrangères à travers le fond MDG3 Fund « Investir dans l’Egalité ».
Les échanges de Lomé vont servir de cadre pour faire le point sur les résultats obtenus dans la mise en œuvre du projet et permettra aux participants d’approfondir les échanges dans une perspective régionale en discutant des stratégies, de tirer des leçons pour la consolidation des acquis.
Pour la coordinatrice du bureau sous-régional de Wildaf, Mme Adjamagbo Kafui, il s’agit de marquer un arrêt au terme fixé par le projet pour faire un point précis et critique du chemin parcouru, échanger et apprendre des expériences respectives.
Selon elle, c’est un moment de réflexion d’ensemble aux voies et moyens à mettre en œuvre pour pérenniser les acquis ainsi que l’action qui a été menée à travers le projet.
« La rencontre répond donc à des enjeux de taille, (…). Nous espérons pouvoir compter sur la contribution multiforme du gouvernement pour pérenniser les principaux acquis du projet », a-t-elle souligné.
Lambert ATISSO
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