Une quarantaine d’apprentis artisans venus de la région maritime en atelier de formation à Lomé depuis lundi sur leurs droits et devoirs dans la législation togolaise se sont séparés ce mercredi sur une note de satisfaction, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.
Organisé en partenariat avec Solidarité Internationale (WSM), l’atelier vise à outiller les apprentis artisans, afin de les aider à mieux cerner leurs droits et devoirs dans la législation togolaise en matière d’apprentissage.
Thème principal autour duquel les débats ont été centrés: « Pour un apprentissage à visage humain, connaissons les droits et les devoirs des apprentis au Togo ». Cet atelier a été animé par des responsables de l’Ong Solidarité et Action pour le Développement Durable (SADD).
Durant les trois jours de cette formation, ces apprentis artisans ont été amenés à bien comprendre les contours de la législation du Togo à travers plusieurs sous thèmes notamment « brève présentation des réalités des apprentis au Togo : causes et conséquences », « arsenal juridique de l’apprentissage au Togo », « le contrat d’apprentissage au Togo ».
Pour les responsables de SADD, il s’agit d’une formation des formateurs, afin d’amener les apprentis à mieux connaître les textes de la législation togolaise, car des abus de tout genre de la part de leurs patrons sont devenus légion.
« Les apprentis subissaient de longues heures de travail, des punitions corporelles, des violences verbales, dégradantes et humiliantes (…). De plus, il existe aujourd’hui plusieurs contrats illégaux d’apprentissage par corps de métiers organisés au mépris du contrat type officiel », a expliqué Oboeyaba Kossi Dodzi, assistant juridique de SADD.
Selon lui, c’est parce que les apprentis ne connaissent pas leurs droits et devoirs: « Nous croyons qu’en donnant ces genres de formation à ses apprentis, la situation va cesser », a indiqué M.Oboeyaba.
« Je suis très satisfait de prendre part à cette formation. Aujourd’hui, j’ai une idée sur mes droits et devoirs vis-à-vis de mon patron », s’est réjoui Alexandre, 21 ans, apprentis couturier.
« Je pense partager les connaissances acquises avec mes amis. Mais je souhaiterais que l’Ong SADD nous aide à sensibiliser les amis », a-t-il souligné.
Lambert ATISSO
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