Cinq jours d’intenses négociations entre membres du gouvernement et responsables du Syndicat National des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT) n’ont pratiquement rien donné, selon des sources proches des agents de santé.
Les agents de santé du secteur public, menacent de paralyser à nouveau leur secteur, après les mouvements de grève des 30, 13 mai et 1er juin dernier. Cette fois-ci, ces agents de santé menacent de « durcir » leur mouvement.
« Rien de concret après cinq jours de discussions. Nous avons fait beaucoup de concessions. C’est plutôt le gouvernement qui est resté sur sa position », a indiqué à l’Agence Savoir News, l’un des responsables du SYNPHOT.
Les praticiens hospitaliers du Togo exigent notamment l’adoption de leur statut particulier et la dotation sans délai des trois Centres Hospitaliers et Universitaires d’une connexion Internet.
Ils exigent également un audit financier des Centres Hospitaliers et le versement de l’appoint annuel 2010, relatif aux primes de risques.
Les discussions ont achoppé notamment sur leur statut particulier et le montant mensuel des primes de risques.
« De 50.000 F.CFA au départ, nous sommes descendus à 20.000 F.CFA. Le gouvernement a proposé 18.000 F.CFA et est resté sur sa position. Ce n’est pas sérieux », a expliqué le responsable du SYNPHOT.
Vendredi matin, les premiers responsables du SYNPHOT ont animé une Assemblée générale, rencontre au cours laquelle ils ont rendu compte à la base, de l’état des négociations entreprises depuis cinq jours avec les autorités togolaises.
Ils entendent adresser à leur ministre de tutelle, une lettre dans laquelle ils préciseront les « actions à mener » les jours à venir en cas de non satisfaction de leurs revendications.
Nous y reviendrons
Edem Etoname EKUE
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