La marche prévue ce samedi par le Collectif des Syndicats des Travailleurs de la Zone Franche du Togo (Cosyntrazoft) pour dénoncer une vague de licenciement au sein de la société Sprukfield implantée dans la zone franche, n’a pas eu lieu, a constaté l’Agence Savoir News.
Selon des responsables du Cosyntrazoft interrogés par l’Agence Savoir, un « accord » a été trouvé vendredi lors d’une rencontre avec le ministre de l’industrie, de la zone franche et des innovations technologiques.
« Nous avons décidé de surseoir à la marche en raison du terrain d’entente trouvé hier avec le ministre l’industrie, de la zone franche et des innovations technologiques. Nous avons finalement trouvé un accord », a déclaré Jean Kodjovi Agbanan, porte-parole du Cosyntrazoft.
Le compromis avec le ministre se résume en trois points dont notamment la réintégration progressive des personnes licenciées à partir du mois de juin et la mise en place d’un comité de suivi de ce processus.
Ce comité sera composé des représentants de la Primature, du ministère de l’industrie, de la zone franche et des innovations technologiques, du ministère du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale et des syndicats des sociétés en zone franche.
Quelque 120 personnes avaient été licenciées au sein de la société Sprukfield entre novembre et janvier dernier.
Des syndicats et associations de défenses des droits de l’Homme et des travailleurs, étaient déjà montés au créneau lors d’une conférence de presse pour dénoncer ce licenciement qu’ils ont qualifié « d’abusif ». Ils avaient exigé la réintégration de ces agents.
Rappelons que le Cosyntrazoft est composé de trois syndicats à savoir: l’Union syndicale des travailleurs de la zone franche d’exportation (Usynatrazoft), le syndicat libre des travailleurs de la zone franche (Sylitrazof) et le syndicat national des travailleurs de la zone France au Togo (Synatrazoft).
Lambert ATISSO
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