Dans son livre intitulé « Et Jésus triompha du Sida », Robert Messan Ahiadjo, inspecteur à la direction générale des douanes à Lomé croit fermement que seul Dieu peut guérir les hommes du Sida.
Témoignage authentique de son vécu, « Et Jésus triompha du Sida » aborde non seulement le concept de l’espérance, élément de principe de la foi, mais propose également des solutions « adéquates » aux problèmes (politiques, socio-économiques) et aux maux (paludisme, tuberculose etc…) par l’assurance de la parole de Dieu.
L’auteur qui a marché « dans la vallée de la mort », a invoqué le Seigneur et la main de la puissante du « Dieu qui guérit » qui le toucha et le rendit sain.
« Le 26 août 2004, j’ai eu un rapport sexuel protégé avec ma partenaire, et par malheur le préservatif a fait fausse route. Il a cédé au cours de l’acte. Nous l’avons constaté ensemble, mais cela n’a ébranlé personne », raconte l’auteur.
« En réalité, nous venions d’avoir une liaison sans protection, donc à risques. Un condom éclaté ! Cela ne m’est jamais arrivé », poursuit M.Ahiadjo dans les colonnes de son ouvrage.
« Les jours suivants ne furent pas vécus comme les meilleurs du monde. Au contraire, l’orgie de cette soirée-là revint dans mes pensées. Je fus tourmenté par une phrase qui se répétait sans cesse dans mon cœur : +Mieux vaut le cynisme que l’hypocrisie+ « , se souvient encore cet inspecteur des douanes.
« Aussitôt, j’invitai ma partenaire occasionnelle à faire le test de dépistage du Vih/Sida (…) Le verdict tombe le 18 septembre 2004. Ma maîtresse est bel et bien, malgré sa forte corpulence, séropositive. Mais de mon côté, le résultat est négatif », révèle-t-il.
Sous la houlette d’un ami gynécologue, une période d’observation médicale est décrétée de septembre à novembre 2004.
« C’est la période d’incubation pour voir si j’ai été oui ou non contaminé. Il me prescrit un ARV pour un mois, malgré qu’on ait dépassé les 48 heures recommandées, après un rapport à risque », souligne M. Ahiadjo.
« Au moment du prélèvement le 18 octobre, j’invoquai à mi-voix le nom du Seigneur. Cela a même attiré l’attention du laborantin. Ce nom a été invoqué avec foi et l’attente du résultat ne fut plus une angoisse. Le lendemain, le résultat fut déclaré négatif », précise ce fonctionnaire de l’administration des douanes.
Selon lui, « L’Eternel, venait de faire la démonstration de sa bonté et de sa miséricorde. Le miracle venait d’être réalisé à force de ténacité, mais par la puissance divine ».
« Ma partenaire avec les prières, depuis 6 ans vit normalement sans antirétroviraux (ARV). S’il y a plus de 25 ans et on n’a pas trouvé de remède au SIDA, c’est parce que Dieu veut que les hommes changent et se tournent vers lui », estime M. Ahiadjo.
« Tout procède de Dieu, tout revient à Dieu. Il nous faut adorer Dieu, non pas selon nos propres critères, mais selon les préceptes de a Bible » , prêche-t-il.
M.Ahiadjo exhorte les togolais à « plus de conscience et de morale » dans la vie de chaque jour, car dit-il cela va de l’intérêt de tous: « Nous avons trop galvaudé la valeur que le Seigneur a donné au sexe. Pour ceux qui veulent vivre et éviter le Sida, il faut l’abstinence et la fidélité ».
Koffigan Essenyégbe ADIGBLI / Junior AUREL
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